La privation de sommeil n’est pas réelle et le réveil nocturne est normal et prévient la mort subite du nourrisson.
Dormir pendant 12 heures n’est pas une règle d’or.
Voici ce que les scientifiques veulent savoir sur le sommeil des enfants.
La question de savoir si les enfants dorment suffisamment n’est pas nouvelle.
Les experts conviennent que le sommeil est essentiel pour les nourrissons et les jeunes enfants (ainsi que pour les adultes).
Le manque de sommeil a été associé à des facteurs de risque de maladie cardiaque, à un risque accru de TDAH, à une diminution des performances cognitives, à une mauvaise régulation émotionnelle, à la réussite scolaire et à la qualité de vie.
La relation entre le sommeil et la croissance va probablement dans les deux sens.
Des essais à court terme ont montré que les enfants à qui on avait confié une tâche de mémoire réussissaient mieux lorsqu’ils faisaient la sieste.
Les résultats de ces expériences, qui ne surprendront pas du tout les parents, ont révélé que les enfants stressés ont plus de difficulté à faire face à un événement stressant que les enfants alertent.
Les bébés jusqu’à l’âge de trois mois devraient dormir entre 14 et 17 heures par jour, mais cette période de sommeil peut également être appropriée si elle diminue à au moins 11 heures ou augmente jusqu’à 19 heures par jour.
La quantité de différence est également évidente si vous regardez comment les bébés dorment réellement.
Dans une étude australienne, la durée moyenne de sommeil sur une période de 24 heures chez 554 enfants âgés de quatre à six mois était de 14 heures. Mais en regardant attentivement les données, il devient clair qu’il y a une différence de plus de huit heures entre ceux qui dorment le plus et ceux qui dorment le moins.
En ce qui concerne le syndrome de mort subite du nourrisson, l’un des stades de sommeil les plus risqués pour les enfants est le sommeil profond, ou « sommeil à ondes lentes ».
À ce stade, les enfants peuvent soudainement cesser de respirer.
Un enfant en bonne santé se réveillera du sommeil, mais un enfant présentant des facteurs de risque (potentiellement non détectés, comme une anomalie du tronc cérébral) peut ne pas se réveiller.